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A ma retraite…

Les croix du cimetière du village de Jaun, dans le canton de Fribourg, en Suisse. Je les trouve belles et inspirantes : sur chacun des 2 reliefs, de chaque côté du crucifix, des éléments figuratifs rappellent la profession ainsi que l’évocation des passions qui animaient la personne défunte. (Un article et reportage vidéo sur le site de Swissinfo.)

Si j’habitais Jaun, à ma mort, que sculpterait-on quant à mes passions, ce qui m’aura occupé ?

A l’approche des 50 ans, je commence à me dire parfois « alors, ça, à ma retraite, je ne dirai pas (ou ne ferai pas)… », en entendant des choses qui me paraissent déplacées ou voyant des attitudes que je ne supporte pas (certes, actuellement !). Oui, c’est un jugement, j’assume, et mes excuses à celles et ceux qui s’y reconnaîtraient.

Alors histoire de les avoir toujours sous le coude dans une quinzaine d’années, Dieu voulant, je les mets au fur et à mesure dans cet article. Et comme c’est dur de changer du jour au lendemain, j’essaie de m’entrainer déjà maintenant… Et je changerai en temps voulu l’étiquette de cet article, de « théorie » à « pratique » !

A ma retraite, je…

  • ne dirai pas « je n’ai pas le temps », mais « je choisis de ne pas prendre le temps (pour cela) ».
  • ne dirai pas « je n’ai pas eu le temps« , mais « je n’ai pas pris le temps ».
  • ne donnerai pas des instructions à suivre quant à mes obsèques. Ce côté « faites une dernière fois ce que j’ai envie » ne me plait guère… Tout au plus, je communiquerai ce que j’apprécie dans les obsèques auxquelles j’ai participé.
  • donnerai mes directives anticipées (si pas encore fait).

Liste non exhaustive, à suivre !

Une autre idée ? Merci de l’indiquer en commentaire ci-dessous !

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