Date : mardi 26 novembre 2024.
Heure : 17h30.
Lieu : Saint-Louis (68300, France), intersection de la Rue du Docteur Marcel Hurst et de la Rue Jean Mermoz (voir marqueur sur la carte).
Avant l’accident :
– Je remontais en vélomobile, sur la piste cyclable, la longue file de voitures sur la Rue du Docteur Marcel Hurst, du nord-est au sud-ouest (j’allais arriver devant le lycée Mermoz, alors devant moi légèrement à droite).
Lieu de l’accident marqué de la flèche jaune sur la photo :(photographie le lendemain matin, j’allais dans le même sens que la file de voitures).
– A l’intersection de la Rue Jean Mermoz, une voiture a tourné sur la droite dans le sens interdit (voir photo, flèche jaune).
– La voiture est passée devant moi sans m’avoir vu, ni senti, ni entendu mon klaxon (!), elle a continué sa route dans le sens interdit de la Rue Jean Mermoz.
Course-poursuite dans le sens interdit :
– J’ai entamé une course-poursuite (si, si… dans le sens interdit, je dois avouer que, de rage de me faire rentrer dedans et que la voiture continue sans autre (définition de cet helvétisme), je n’ai pas hésité, cela m’a donné le temps d’apprendre le numéro de plaque par coeur).
– J’ai vu la voiture aller se parquer dans un parking sous-terrain tout proche, me suis fait ouvrir quelques minutes après, et ai retrouvé la propriétaire.
– Comme c’était mal éclairé, que je n’étais pas sûr de la suite qui serait à donner (réparations ou pas), un constat à l’amiable a été signé (ouf, toujours en avoir un sur soi – voir mon article à ce sujet !).
Au final :
– J’ai décidé de finalement ne pas faire marcher l’assurance, toutes les traces noires étant parties, les rayures restantes n’étant pas grand-chose, à part une, par rapport à d’autres (comme celles visibles à l’avant de la roue, sur la photo).
– Un conseil avisé (du propriétaire précédent de ce vélomobile) m’a conseillé de ne rien faire de plus quant à la partie qui avait été enfoncée côté droit du nez.
– J’ai demandé à la conductrice de me verser un petit montant d’argent, à titre de dédommagement et de participation à repeindre le vélomobile (je ne sais pas quand !).
– Elle me l’a versé, réglé du coup après à l’amiable. Sympa d’être tombé sur quelqu’un qui a joué le jeu.
Morale de l’histoire :
– La conductrice s’en sort donc (très) bien, après avoir causé cet accrochage en prenant ce sens interdit… Elle n’a pas vu qu’elle prenait un sens interdit, et ne m’a pas vu. D’un côté j’aurais aimé que « justice soit faite » de manière davantage punitive, mais cela me paraissant la façon la plus juste et équilibrée.
– Je continue d’anticiper que les voitures ne m’ont pas vu, qu’elles peuvent tourner à droite sans avoir mis leur clignotant… et essaie d’anticiper qu’elles peuvent prendre des sens interdit ! Je me place visible dans le rétro latéral des voitures, en contact visuel possible avec le conducteur.
– Par contre, n’ayant alors pas une lumière vers l’avant plus haute que mon casque, un ou une automobiliste peut certes toujours me dire ne pas m’avoir vu au moment de tourner vers la droite. C’est un débat dans le monde des vélomobilistes, quant à statuer s’il faut faire quelque chose, et quoi, pour pallier ce manque de visibilité, certes relatif.

Suite :
– J’ai commandé une « Big Cobber Front Light » de Knob, installée sur le court mât en aluminium que j’ai en haut de mon WAW, sur lequel j’ai déjà une lampe arrière supplémentaire. Son nombre de lumens (470 annoncés), son design et surtout son émission de lumière à 330° m’ont convaincu. Ce dernier point me paraît unique actuellement sur le marché, et très intéressant pour améliorer ma visibilité en remontant des files de voitures sur la droite, en piste cyclable, ou quand par exemple je me mets sur la droite d’une voiture à un feu rouge.
– Retour sur expérience dans quelques temps, avec un nouvel article sur ce blog.
Une question ? Une remarque ? N’hésite pas à laisser un commentaire ci-dessous !