Pendant plus de 10 ans, cinq points sont restés dans cet édito: 1. prendre des chemins de traverse peut conduire dans des contrées incroyables; 2. suivre ce que notre petite voix et notre intuition nous disent apporte tranquillité et paix; 3. l’avenir ne se déroule pas toujours aussi vite qu’imaginé (mais parfois quand même !); 4. tous les événements sont liés, et; 5. tout a une fin. Ils restent à leur façon valables, surtout les 3 premiers, dans le contexte d’une transition professionnelle qui finit (ou continue!) très bien – voir mon profil LinkedIn.
Cette « citation » continue de m’accompagner:
« To do is to be » — Nietzsche
« To be is to do » — Kant
« Do be do be do » — Sinatra
Malgré la société qui tend à toujours et plus favoriser la vision du père de « Ainsi parlait Zarathoustra » (le seul bouquin de Nietzsche que j’ai lu), mon vécu continue de me pousser, à la suite du maître de Königsberg, à toujours davantage d’actions qui proviennent naturellement de qui je suis. Similaire à ce « Exister, c’est résister » de Jacques Ellul, un de mes auteurs préférés. Non pas « résister, c’est exister », et tirer une identité du fait de résister. Mais simplement qu’une identité partiellement renouvelée, dans mon cas par la foi chrétienne, s’exprime naturellement par des formes de résistances.
Et quant à Sinatra, il en faut également (euh, non, c’est au figuré: il n’est pas dans mes playlistes!), afin de pouvoir tenir sur la durée, de ne pas se laisser aller à des facilités qui somme toute participent à des formes de complicités de ce que j’essaie très imparfaitement de dénoncer. Comme le disait Martin Luther King, « Ce qui m’effraie, ce n’est pas l’oppression des méchants; c’est l’indifférence des bons.
Ce site est reparti maintenant depuis une année (après ces quelques 10 ans d’abandon), afin de promouvoir de nouvelles expériences, positives, qui montrent d’autres possibles notamment dans une vie quotidienne vécue de manière davantage écologique et durable, pour la faire court. Pas pour me la péter, mais j’ai été influencé par d’autres, des lectures ou des discussions. Alors si ces retours sur expérience ne peuvent mettre que 2 personnes en marche, c’est déjà gagné! Voilà donc pourquoi je parle ici notamment de vélomobile, de cohabitat, et qu’un besoin d’indépendance, d’accessibilité et d’utilité (potentielle, pour d’autres) m’a donné envie de relancer un blog – et d’arrêter de twitter.
Bonnes découvertes, peut-être inspirantes, j’espère motivantes.
— Luc Alexis Leuthold, Hagenthal-le-Haut, le 8 décembre 2024.
