Trois symptômes concomitants et ma non-envie de passer trop de temps dans des réparations qui s’annonçaient compliquées m’ont fait changer le moteur Bafang BBS01, d’origine sur mon vélomobile, malgré un nombre de kilomètres limités. Dixit le gars du magasin de vélo où je me fournis en pièces ou conseils (mais qui ne vend pas (encore ?!) de vélomobiles), « les moteurs, on peut bien ou mal tomber… ».
Changement très facile, après avoir commandé sur internet le même moteur. J’ai en profité pour changer le bloc d’affichage. Celui d’origine (le C01) n’indiquait pas la puissance instantanée délivrée par le moteur, et cela m’intéressait de l’avoir, afin de mieux sentir qu’elle est la demande en mon « esclave énergétique » ! [pour une définition, voir la page Wikipédia « Esclave énergétique »] Avec uniquement 250 watts délivrés, ce n’est l’équivalent que d’une personne qui pédale à mes côtés dans les montées, ou m’aide pendant quelques secondes pour un démarrage dynamique à un feu rouge devenu vert.
Deux cent cinquante watts, il faut les mettre en perspective avec par exemple les 160 kW (ou 160’000 watts, soit 640 fois plus…) actuels de la Nissan Leaf, dont l’excellent article de Low Tech Magazine parle [source : «Les Vélomobiles Electriques: aussi Rapides et Confortables que les Automobiles, mais 80 fois plus Efficaces »]. L’article date (il est de 2012), certains points concernant les vélomobiles ne sont plus valables et le marché a évolué – mais cela met d’autant plus à mon avis sur la table des discussions l’aspect « tout électrique » dans lequel l’industrie automobile pousse actuellement. Les besoins en énergie ne sont absolument pas durables. Le vélomobile est une alternative très pertinente à mon avis pour les distances entre 10-30 kilomètres (ou même plus), en remplacement de la voiture utilisée de manière individuelle.
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